Pour faire simple
Oui, le solaire photovoltaïque est soutenu par des aides publiques, comme la plupart des sources d’énergie décarbonées. Il s’agit essentiellement de primes à l’installation ou de tarifs d’achat garantis sur des contrats de 20 ans.
Pour aller plus loin
Il existe différentes formes d’aides publiques directes ou indirectes (subventions) révisées chaque trimestre dont les détails sont disponibles sur les sites [1], [2] et [3]:
• Une prime d’investissement réservée aux petites installations avec autoconsommation partielle de la production, allant de 0,08 à 0,38 €/Wc selon la puissance installée.
• Un dispositif d’obligation d’achat de la production injectée sur le réseau pour les installations de faible puissance (jusqu’à 500 kW, ou 100 kW en cas d’autoconsommation). Le tarif d’achat dépend de la puissance de l’installation et de son type (autoconsommation ou injection totale dans le réseau) et est compris entre 0,1 et 0,18 €/kWh. Il est garanti par contrat sur 20 ans.
• Pour les puissances plus importantes, le soutien se fait à travers une mise en concurrence dans le cadre d’appels d’offre dédiés, par exemple, aux installations sur bâtiments, au sol ou pour des ombrières de parking. Ce sont des contrats de garantie de revenus (ou complément de rémunération) établis sur 20 ans : l’Etat paie la différence entre le prix du marché horaire et le prix de référence du contrat défini lors de l’appel d’offre.
Exemple pour un particulier : imaginons un particulier qui souhaiterait installer 6 kW de panneaux PV sur son toit.
– s’il opte pour une installation en injection totale, il bénéficiera d’un tarif d’achat de 0,1789 €/kWh, mais pas de prime à l’installation.
– s’il opte pour une installation en autoconsommation et avec injection du surplus, il bénéficiera d’une prime à l’installation de 0,38 €/Wc (soit 2280 € au total pour un coût d’environ 12000 €) et d’un tarif d’achat de 0,1 €/kWh.
Sources