Réponses à quelques critiques courantes entendues dans le débat public.
Non, le solaire PV n’a pas un mauvais bilan carbone ! Les énergies décarbonées (renouvelables et nucléaire) génèrent des émissions de 10 à 40 gCO2eq/kWh (32 gCO2eq/kWh pour le PV), plus de 10 fois inférieures aux énergies fossiles, gaz ou charbon (500 à 1000 gCO2eq/kWh).
Oui, l’énergie solaire est diffuse (260 kWh/an/m2 en moyenne), et ça n’est pas forcément un inconvénient : l’énergie solaire est abondante, disponible partout et sans danger. Non, le développement du solaire PV ne se fera pas forcément au détriment des forêts, des cultures ou des espaces protégés.
S’il est exact que la production photovoltaïque ne contribue pas spontanément à la stabilité du réseau comme peuvent le faire d’autres générateurs (turbines), “il y a un consensus scientifique sur l’existence de solutions technologiques permettant de maintenir la stabilité du système électrique”. Ces solutions technologiques ne sont pas encore nécessaires.
Pour la prochaine décennie, les infrastructures actuelles constituent un bonne ossature pour le développement des énergies renouvelables. Des adaptations du réseau de transport électrique seront nécessaires, notamment à partir de 2030-2035, mais leur ampleur restera modérée.
Attention aux mauvaises interprétations : le silicium n’est pas un matériau rare. En revanche, le silicium métallurgique peut être considéré comme critique car il est produit par peu d’acteurs à l’échelle mondiale.