Démêlons le vrai du faux !

Réponses à quelques critiques courantes entendues dans le débat public.

Non, le solaire PV n’a pas un mauvais bilan carbone ! Les énergies décarbonées (renouvelables et nucléaire) génèrent des émissions de 10 à 40 gCO2eq/kWh (30 gCO2eq/kWh pour le PV), plus de 10 fois inférieures aux énergies fossiles, gaz ou charbon (500 à 1000 gCO2eq/kWh).

Oui, l’énergie solaire est diffuse, et c’est un atout : l’énergie solaire est abondante, disponible partout et sans danger. Non, le développement du solaire PV ne se fera pas forcément au détriment des forêts, des cultures ou des espaces protégés. Il n’est pas nécessaire d’augmenter l’artificialisation des sols pour atteindre les objectifs de neutralité carbone en 2050 !

Non, le développement du solaire PV ne fait pas courir de risque sur la stabilité du réseau. Oui, à moyen et long terme, des investissements sur les infrastructures seront nécessaires, mais ce sera le cas quel que soit le scénario retenu pour le mix électrique visant la neutralité carbone en 2050.

Pour la prochaine décennie, ces évolutions des infrastructures sont déjà intégrées aux programmes publics. A partir de 2035, des adaptations du réseau de transport électrique seront nécessaires.

Non, le silicium n’est pas un matériau critique, au contraire c’est l’un des éléments les plus abondants sur Terre. Non, il n’y a pas de risque de difficulté d’approvisionnement pour la fabrication de cellules solaires en silicium. Il est néanmoins vrai que l’on ne sait pas encore bien valoriser le silicium lors du recyclage des modules PV.