Quelle place pour le solaire photovoltaïque dans le futur mix énergétique français ?

La programmation pluriannuelle de l’énergie prévoit 20 GW installés en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En septembre 2021, 13,2GW étaient raccordés, soit 66% de l’objectif 2023.

La majorité des scénarios pour le futur mix énergétique prévoit une augmentation du solaire PV d’un facteur 7 à 20 d’ici 2050, avec une production comprise entre 150 TWh et 250 TWh par an.

Les surfaces nécessaires pour le solaire PV en 2050 dépendent du scénario considéré, et se situent entre 400 et 1200 km2, soit un chiffre très inférieur aux surfaces déjà artificialisées (~ 50 000 km²).

Oui ! Un potentiel de production solaire PV de 200 TWh/an est déjà identifié en utilisant des technologies commerciales et des surfaces déjà artificialisées et disponibles (toitures, friches, parkings). Les scénarios les plus ambitieux pour 2050 (150 à 250 TWh/an) semblent donc réalisables. 

D’un point de vue économique, la France a le plus fort potentiel de production PV en toiture en Europe, avec environ 90 TWh/an à un coût inférieur à 0,12 €/kWh (LCOE), et 125 TWh pour un coût allant jusqu’à 0,15 €/kWh.

Le potentiel de production annuel du solaire PV installé sur des friches et des parkings (ombrières) est évalué à environ 70 TWh par an.

Il est possible d’installer des panneaux PV verticalement, par exemple sur les façades des bâtiments ou comme mur anti-bruit.

L’agrivoltaïsme consiste à concilier l’installation de panneaux PV avec des pratiques agricoles (élevage, serres).