Quelle place pour le solaire photovoltaïque dans le futur mix énergétique français ?

La programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) prévoit d’atteindre 20 GW en 2023 et entre 35 et 44 GW en 2028. En mars 2023, 17,2 GW étaient raccordés, soit 86 % de l’objectif 2023.

Dans les six scénarios de RTE pour le futur mix énergétique, l’énergie solaire PV produite en 2050 est comprise entre 90 et 250 TWh par an, soit 5 à 14 fois la production de 2022.

Les surfaces nécessaires pour le solaire PV en 2050 dépendent du scénario considéré, et se situent entre 400 et 1200 km2, soit un chiffre très inférieur aux surfaces déjà artificialisées (environ 50 000 km²).

Oui, un potentiel de production solaire PV de 200 TWh/an est déjà identifié en utilisant des technologies commerciales et des surfaces déjà artificialisées disponibles (toitures, friches, parkings). Les scénarios les plus ambitieux (150 à 250 TWh/an) semblent donc réalisables. 

La France a un potentiel de production PV en toiture de 125 TWh/an à un coût inférieur à 0,15 €/kWh ((coûts 2019), c’est le plus fort potentiel en Europe.

Le potentiel de production annuel du solaire PV installé sur des friches et des parkings (ombrières) est évalué à environ 70 TWh par an.

Il est possible d’installer des panneaux PV verticalement, par exemple sur les façades des bâtiments ou comme mur anti-bruit.

L’agrivoltaïsme désigne des installations photovoltaïques situées sur des parcelles agricoles, combinant ainsi production électrique et agricole. Le cadre réglementaire impose des contraintes telles que la réversibilité de l’installation et le maintien d’un revenu agricole significatif.

Le PV flottant désigne des installations PV situées sur des étendues d’eau (le plus souvent douce). Il a pour avantage la grande disponibilité de ces surfaces, mais les impacts environnementaux ne sont pas encore bien connus.