Photovoltaïque, environnement et société

Oui le recyclage des panneaux PV est possible, la collecte et le traitement en fin de vie des modules et de l’onduleur sont d’ailleurs obligatoires. En masse, jusqu’à 95 % d’un module peut être valorisé, mais sous une forme dégradée.

Une installation PV sur toiture à base de panneaux en silicium monocristallin émet en moyenne 32 gCO2eq/kWh. Les émissions ont lieu essentiellement au moment de la fabrication des panneaux (71 %).

La rareté des matériaux utilisés pour le photovoltaïque n’est pas un verrou pour la production à grande échelle, mais leur criticité doit être prise en compte. Attention à ne pas confondre terres rares et matériaux rares. Les modules PV ne contiennent pas de terres rares.

Certains métaux entrant dans la composition d’un panneau solaire sont considérés comme critiques (aluminium, silicium métallurgique, argent), c’est-à-dire qu’il existe un risque pour leur approvisionnement. Cette criticité n’est pas un verrou mais doit être prise en compte pour le déploiement du PV à grande échelle.

La filière solaire photovoltaïque française représentait environ 12000 emplois (équivalents temps plein) en 2020, en hausse de 50 % par rapport à 2019 (environ 8000 emplois). Pour l’année 2021, le nombre d’emplois est estimé à 20000.

Oui en principe, mais il faut a minima consulter les Architectes des Bâtiments de France. L’autorisation dépend notamment du niveau de protection de la zone, et de l’impact visuel du projet.