Un panneau PV est le plus souvent formé de cellules en silicium, protégées par du verre. Il faut à la fois des matériaux fonctionnels (silicium, argent…) qui participent directement à la conversion d’énergie, et des matériaux de structure (aluminium, verre, plastiques…). En terme de masse, un panneau PV contient surtout de l’aluminium et du verre (83 % de la masse). Mais la valeur des matériaux est concentrée dans la couche de silicium (40 %) et dans les contacts métalliques (15-30 %), qui représentent une fraction minime de la masse.
Les différentes étapes de fabrication (voir schéma “Du quartz au panneau”) peuvent être réalisées par différents acteurs. Actuellement, la Chine domine largement le marché : elle assure plus de 75 % de la production mondiale à chaque étape de fabrication des panneaux silicium.
De l’ordre de 850 MW par an en 2021. Ce chiffre correspond uniquement à la dernière étape de fabrication (assemblage de cellules en modules). Cette production est très inférieure à la capacité installée chaque année en France (3000 MW en 2021).
De nombreux projets industriels sont actuellement en cours de développement en France. S’ils arrivaient tous à maturité, la production de panneaux PV pourrait atteindre près de 15 GW par an d’ici 2030.
L’Europe est présente au début et à la fin de la chaîne de valeur des modules (polysilicium, assemblage des modules), mais très peu de cellules y sont produites actuellement. Il existe de nombreux projets pour relocaliser l’ensemble de la production, avec un objectif européen de 30 GW en 2025.